Le sommeil de bébé

Excellent ostéopathe pour nourrisson à Perpignan

LE SOMMEIL DE BÉBÉ

INDISPENSABLE A LA MATURATION DU CERVEAU


Chez les bébés, le repos favorise de nombreuses fonctions mentales et psychiques comme l’apprentissage, le langage, la mémoire, l’humeur et les émotions.

  • 50 minutes, c’est la durée d’un cycle de sommeil chez le bébé (90 min pour un adulte)
  • Entre 1 et 3 ans, un bébé se réveille trois fois par nuit en moyenne
  • Apparition des cycles jour-nuit
  • Réduction progressive du sommeil diurne et du sommeil agité

Un sommeil lourd d’excellente qualité auquel les petits s’abandonnent naturellement.

  • Soit 16 à 17 heures à la naissance
  • De 11 à 13 heures à l’âge de 4 ans

Si certains nourrissons sont capables de faire presque un tour de cadran, d’autres sont plus actifs et rétifs aux siestes, au grand dam des parents.

Des variations en partie dictées par plusieurs gènes dits  » horloges « . Identifiés ces dernières années, ils sont, dès le plus jeune âge, les chefs d’orchestre de nos nuits.

Ce sont eux qui distinguent les  » petits  » des  » gros  » dormeurs, des différences que les parents doivent apprendre à identifier et respecter.

Mais que le sommeil soit diurne (siestes du matin et de l’après-midi) ou nocturne, il est toujours à cet âge un acteur de première importance dans le développement général de l’enfant.  » Il favorise de nombreuses fonctions mentales et psychiques comme la mémorisation, l’apprentissage, le langage, mais aussi les émotions et la régulation de l’humeur « , détaille Dominique Petit, chercheuse au Centre d’études avancées en médecine du sommeil (Céams) de l’université de Montréal (Canada). Ces heures d’abandon sont en effet essentielles à la maturation du cerveau.

Dès le plus jeune âge, les deux grands types de sommeil, profond (calme) et agité, qui deviendront respectivement lent et paradoxal chez l’adulte (voir lexique ci-dessous) sont présents avant que leur répartition et organisation soient soumises à de profonds remaniements durant les trois premières années de vie.

Les rythmes circadiens (alternance jour/nuit) se mettent peu à peu en place, le repos diurne se réduit, et le sommeil agité est rapidement divisé par deux, passant de 65 % à la naissance à 30 % à 6 mois -1 an, et se rapprochant ainsi progressivement de la proportion chez l’adulte.

C’est à 6 mois qu’un nourrisson devient capable de  » faire ses nuits  » en dormant au moins six heures d’affilée.

 » Dès lors, l’endormissement ne se fait plus directement en phase paradoxale, comme chez le tout-petit, mais plutôt en sommeil calme, lent et profond, là encore adoptant tranquillement l’organisation du sommeil de l’adulte « , explique Dominique Petit.

LEXIQUE

  • Sommeil lent léger : Stade durant lequel on se réveille encore facilement. Il représente environ 50% du sommeil total (réparti en 4 à 6 cycles de 90 minutes environ)
  • Sommeil lent profond : Stade durant lequel le réveil est difficile. C’est le moment où le corps reconstitue ses forces. Il occupe 20 à 25% du sommeil total
  • Sommeil paradoxal : Stade durant lequel le dormeur présente à la fois des signes d’endormissement profond et d’éveil. Il représente 20 à 25% du sommeil total.

Extrait de l’article Sciences et Avenir du 28/12/2016 par Sophie Riou-Milliot.